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Les Ménuires, sous le soleil exactement

Les Ménuires, sous le soleil exactement

Le temps est si doux qu’on se croirait plutôt en avril/mai qu’en décembre. Sauf qu’il n’y a ni bourgeons ni feuilles, encore moins de fleurs: seulement des cailloux plein de lichens et de la prairie qui prend un ton doré sous le soleil.

Ça fait étrange de voir la montagne sans son beau manteau blanc, elle est toute râpée, élimée, et on s’attend à entendre chanter les marmottes alors qu’elles devraient dormir depuis longtemps (bon si ça se trouve elles dorment quand même, on ne les a pas entendues pour l’instant!).

Ski et snowboard, c’est parfait

Heureusement, nous pouvons skier: la moitié des pistes sont ouvertes et c’est bien assez pour Louna qui peaufine son style en 3ème étoile, Jay qui apprend le snowboard, et Slater et moi qui descendons tranquilles à notre petit rythme. En plus, comme c’est la première fois qu’on vient ici, on ne connait pas du tout le domaine skiable alors c’est la grande découverte. Quel plaisir… la météo est idéale pour skier, pas de vent, pas de brouillard, que du soleil et du ciel bleu, c’est nickel!

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Pour la neige, peut mieux faire

Évidemment, du coup, la neige, elle, n’est pas optimale: trop fondue ou trop de verglas, trop de cailloux ou trop de terre ; on voit même la pelouse à certains endroits… heureusement que les canons à neige font leur œuvre et que les équipes assurent un boulot de dingue pour que les pistes restent praticables – chapeau bas à ceux qui s’attaquent aux cailloux de la montagne munis d’une simple pelle… ça me rappelle un peu l’histoire des travaux de l’Antiquité grecque, ceux qui ne finissent jamais…

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Moi ce que je préfère, c’est la vue

Les cimes sont toujours aussi magnifiques, la vue sur le Mont Blanc magique, dans toutes les nuances de blanc et de bleu au fil des heures. Que du bonheur et du bon air!

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En savoir plus sur la vallée des Belleville

Ici, c’est le domaine des 3 vallées: Courchevel, Méribel et la vallée des Belleville avec les Ménuires et Val Thorens. Il y a un forfait qui permet de passer de l’une à l’autre en ski par les sommets.

On monte à près de 3000 mètres et on a des vues à couper le souffle sur les chaines de montagne. On se retrouve un peu derrière La Plagne, je veux dire, un peu plus loin du Mont Blanc… mais les vues se ressemblent étrangement et l’histoire de la création des stations de ski aussi.

Historiquement, la dynamique touristique est partie de Saint Martin, petit village d’alpage qui vivait en quasi autarcie au rythme des traditions ancestrales. L’élevage était alors la principale activité, les bellevillois vivant aux côtés du bétail durant les mois d’hiver et profitant des vastes alpages.

Et puis ils ont créé les stations des Ménuires dans les années 60 puis de Val Thorens en 1972, pour répondre à la demande croissante en sports d’hiver. C’est le tourisme qui a sauvé la vallée, parce qu’elle était très dépeuplée suite à l’industrialisation, notamment après la première guerre mondiale.

Les Ménuires au second plan et Val Thorens tout au fond à droite

Les Ménuires au second plan et Val Thorens tout au fond à droite

Coco

Coco

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